Lors d’une nuit terriblement agitée, Martin Balaam rêve qu’il est un âne. Depuis, toutes ses nuits sont asiniennes. Il note ses rêves, des réflexions naissent, les souvenirs reviennent… Ses jours aussi ont pris une teinte singulière. Il voit tout sous le signe de l’âne. Tout en lui a changé. Cette nouvelle peau est le prétexte à parler de tous les aspects de l’âne que peuvent résumer les clichés : bonnet d’âne, âne bâté, trimer comme un âne, laver la tête d’un âne, oreilles d’âne, bête comme un âne, tête de mule, bander comme un âne, estomac ambulant, etc… L’animal a bon dos pour supporter tous ces préjugés, mais il réserve de vraies surprises quand on flâne sur des sentiers moins connus. La flânerie est inutile comme les activités essentielles, et les flâneurs sont les artistes des occasions. Au bout du chemin l’âne Martin nous attend peut être…
« Les fées qui se sont penchées sur nos berceaux étaient grises avec de grandes oreilles. Elles nous ont donné une peau d’homme et un cœur d’âne » Mélanie Delloye