• 60 minutes dans la vie d’une forêt
  • 60 minutes dans la vie d’une forêt
  • 60 minutes dans la vie d’une forêt
  • 60 minutes dans la vie d’une forêt
  • 60 minutes dans la vie d’une forêt
  • 60 minutes dans la vie d’une forêt
  • 60 minutes dans la vie d’une forêt
  • 60 minutes dans la vie d’une forêt
  • 60 minutes dans la vie d’une forêt
  • 60 minutes dans la vie d’une forêt

Une année dans 1 mètre carré de nature sylvestre en mots et en musique.

Le spectacle est une adaptation du livre éblouissant de David George Haskell « Un an dans la vie d’une forêt ».

Pendant une année entière, le biologiste américain s’est fondu dans un petit morceau de forêt  des Appalaches. Elle regorge de vies sauvages, de nature luxuriante, elle abrite une faune et une flore exceptionnellement diversifiées.

L’ expérience de l’auteur est inspirée du mandala tibétain, métaphore directrice de son projet. Un mandala est une oeuvre d’art fabriquée avec du sable coloré et sensé représenter tout l’univers. L’infiniment grand dans l’infiniment petit. Haskell se dit qu’une petite parcelle de la forêt grande comme le mandala peut livrer les secrets de tout l’écosystème forestier. Il part alors en expédition dans le ciel, sur le sol, sous la terre, il fait des expériences et ces expériences l’amènent à des milliers de réflexions. Il se fixe des règles simples : venir aussi souvent que possible, observer le déroulement des saisons, garder le silence, déranger le moins possible, ne pas tuer d’animaux, ne pas en évincer, juste effleurer des doigts, des yeux et de sa loupe. Ainsi, il arrive à décrire avec une immense sensibilité  toute l’ingéniosité du monde vivant, les prouesses d’une nature qu’on n’imagine pas si foisonnante dans un espace aussi réduit.

Notre adaptation d’une heure quinze se veut la plus fidèle possible à la démarche de l’auteur : humaine, sensible, attentive à la fois au minuscule et à la grande symphonie de la nature. C’est la voix poétique du scientifique qui nous a séduit, nous a fait comprendre sa démarche, son immense intuition et savoir. Son plaidoyer pour une vie sauvage touche en nous le désir profond d’imaginer et de sauvegarder des espaces, vierges de toute présence humaine.

Notre avons mis en scène une voie,  incarnée par Nadine , fidèle à la présence solitaire de l’auteur dans la forêt, accompagnée d’un bassiste, Dayan, qui transpose par sa création musicale l’univers sylvestre, ses sons, ses odeurs, ses climats, sa vie profonde. L’apport de sons naturalistes étant fondamental, nous avons travaillé avec le sono naturaliste Pascal Dhuicq qui a veillé à l’exactitude des sources sonores mêlées aux compositions originales du musicien.

La perfection d’un flocon de neige, l’éclosion d’une fleur, le ballet des lucioles, celui des mésanges se goinfrant de chenilles, les réseaux de champignons, le déboulé d’un cerf, du son d’une tronçonneuse, l’arrivée inopinée d’une balle de golf sur le mandala…  Le spectacle propose de faire une expérience dont le fondement est l’ouverture enthousiaste des sens et l’attention au moment présent.